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Fléau de l'Olympe
Fléau de l'Olympe
Éris
Originaire de : Olympe
Dn : 15086

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Éris

░   Jeu 5 Juil - 21:30   ░


 
 
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Image de Eden Memories

Identité


« Qui est Éris ? » Disait le profane, inconscient. La prêtresse leva les yeux, une fumée enveloppant son visage creusé de cicatrices, stigmates de ce qu’était précisément Éris, fléau de l’Olympe.

« Éris est la déesse de la discorde. Certains racontent qu’elle est la fille de Nyx, déité de la nuit. Une autre version impute sa naissance à la divine Héra et au puissant Zeus. Soeur jumelle d'Arès, dieu de la guerre, son existence même est une douce agonie. Dissidence, chaos, carnage, controverse, machination, mensonge et rivalité sont ses plaisirs, son ambroisie. La douleur, la famine, le meurtre, la peine, l’anarchie, les disputes, les mots menteurs, la querelle, les tueries et le serment sont ses enfants, issus de ses entrailles obscures et froides. Écoute, ignorant, et n’oublie pas, ce qu’est Éris et sa noirceur. On la connaît, à Rome, comme Discorde, on l’appelle, à mots feutrés, le fléau de l'Olympe, la Vipère, la Furie, la Déesse sans temple et la Pomme de Discorde. C’est pour son plaisir que tomba Troie, que fut tuée la belle Hélène, une fois sauvée, que s’entredéchirèrent les peuples au nom de l’orgueil, que furent rompues alliances et amitiés, que naquirent rivalités et animosité entre des hommes que le destin avait pressentis comme des frères, que fut ébranlée la République, le feu l’embrasant nourri par les querelles incessantes entre patriciens et plébéiens. Garde-toi d’oublier qu’Éris adore se mêler aux mortels, tirer les ficelles de leurs jours, dérobant le fil de leur vie aux Parques, tirant une à une les fibres pour les faire tourner autour de ses doigts jusqu’à ce que leur vie soit devenue un chaos insurmontable, une plaie ouverte d’où s’écoulent les dernières gouttes de leur misérable existence. »

Sous l’œil déchiré de la prêtresse, il fit danser des paroles à la lueur du feu des torches. « Les dieux nous gardent d’une telle calamité… ». La prêtresse eut un rictus empreint de sarcasme et de cynisme.

« Les dieux ? Même si elle est détestée par tous, qu’elle est controversée même chez les plus obscurs et vils dieux et déesses, que ses excès et effusions ne sont supportées uniquement que par son frère jumeau et Hadès en personne, ils ne feront rien pour protéger l’humanité de ses caprices et sombres lubies. Seuls les soldats l’invoquent, seuls ceux qui quémandent vengeance osent pratiquer ses noirs auspices, seuls les ambitieux et les traîtres l’embrassent pour obtenir leur dû, tous à un prix élevé… »

Les volutes sanguines crachées par les flammes des chandelles se perdaient dans l’obscurité du temple alors qu’on déposait une corbeille de pommes peintes d’or sur l’autel. Intrigué, le profane avait observé un instant les fruits mûrs qu’il devinait juteux et goûteux avant de plonger à nouveau son regard dans celui de la prêtresse : « Pourquoi lui vouez-vous un culte si sa méchanceté est sans bornes ? ». Plissant les yeux avec déférence, la prêtresse eut un sourire en coin. Il était loin du compte.
« Que serait le bonheur sans malheur ? Comment connaître la joie ultime lorsqu’on ignore la désolation ? Comment goûter à la délivrance alors qu’on a jamais été enchaîné ? Comment dire que l’éclat du soleil est le plus vif alors qu’on ne connaît pas les ténèbres d’une nuit sans lune ? Discorde est celle qui introduit une goutte de chaos dans ce monde et oblige les hommes à se remettre en question, à chercher toujours et sans arrêt le meilleur d’eux-mêmes en les poussant à connaître le pire. L’homme est reconnaissable au sang qui souille ses mains. Ce n’est pas Éris qui verse le sang, elle n’est que la pensée, elle n’est que l’idée macabre qui guide la main de l’assassin. Éris insuffle, murmure, glisse les mots désirés à l’oreille réceptive des mortels, place le poignard dans la main de l’épouse trahie, donne la force au suicidé de se jeter sur les pentes escarpées de la falaise, révèle l’adultère au mari colérique, sème la mutinerie dans l’esprit des soldats, révèle les complots au magistrat torturé par la paranoïa et assombrit le cœur du dictateur. Éris n'est pas le mal incarné. Elle est l'instigatrice des changements, la tempête qui permet au jour de briller davantage, celle qui permet aux empires de tomber, pour que d'autres puissent connaître leur heure de gloire. Éris est nécessaire, puisqu'elle est partie intégrante du cycle. Alors, profane, ne ruine jamais son nom sous prétexte de ton ignorance et ne te rie pas d'elle, sache que Discorde a toujours le dernier mot. Toujours.

« Êtes-vous la seule prêtresse à lui vouer un culte ? »

La prêtresse baissa les yeux, pour les relever vers le profane, une nouvelle lueur brillant en leur sein.

« Nous étions quatre dévouées à honorer son nom. » Les effluves du temple d'Athéna étaient douces, éthérées et fraîches, contrastant fortement avec la lourdeur des propos tenus par la prêtresse. Le profane, intrigué, avait levé un sourcil. « Qu'en est-il advenu des autres ? ».

« Elles ont quitté leurs fonctions. »

Longtemps après que le profane eût quitté le temple d'Athéna, les réminiscences de la prêtresse l'avaient haranguée, plongée à nouveau dans une tourmente indicible. Effleurant des doigts les pommes d'or posées sur l'autel, elle pria la discorde pour que celle-ci lui donne le courage d'affronter à nouveaux les images qui se bousculaient en elle. Oui, elles étaient, jadis, quatre prêtresses de Discorde, exerçant leur culte au sein de plusieurs temples dédiées aux autres déités, sur plusieurs champs de bataille et dans des lieux clos. Mais Éris avait décidé de s'amuser avec elles, murmurant à chacune qu'elle était sa préférée, sa protégée. Terrassées par l'envie et la jalousie, elles s'étaient entretuées, souillant le temple d'Arès de leur sang dans une offrande faite à son frère jumeau.

Moralité


La morale est un concept humain. Nul de bien ou de mal, nulle de relation manichéenne des forces, nulle de délimitation antagoniste. Les concepts humains ne s'appliquent pas réellement chez les dieux. Ils ne sont que frontières et barrières virtuelles, construites par les humains pour mettre des mots sur un phénomène inexplicable. Éris peut-elle être perçue comme étant immorale ? Oui, certes. C'est certainement une des déités qui se rapprochent le plus de la notion de mal, si obstinément détestée par les mortels. Si même les autres dieux et déesses considèrent ses lubies et plaisirs comme étant difficilement acceptables, ce doit être qu'Éris représente très bien l'essence même de la notion humaine d'immoralité. Néanmoins, tous – dieux et déesses confondus – s'entendent sur le fait que l'existence d'Éris est nécessaire. En d'autres mots, elle occupe une fonction que peu voudraient occuper, mais qui est vitale dans le cycle des choses.

Outre la vision pragmatique de l'utilité d'Éris comme un engrenage parmi tant d'autres dans la mécanique du monde, il est incontestable qu'elle possède peu de limites et à peu près aucune retenue. Ce qu'Éris veut, elle le prend. Il s'agit d'une logique très simple, au bout du compte. Si la déesse semble complexe et difficile à saisir, il n'en est rien. Éris ne s'attache à un mortel que tant qu'il peut la divertir et l'amuser. Lorsque son existence sera devenue inintéressante, Éris s'en lassera et partira en quête d'un nouveau jeu. Puisque voilà bien comment elle perçoit les mortels. Ses préférences vont aux traîtres, meurtriers et fouteurs de chaos. En général, elle apprécie bien les mortels qui souhaitent la destruction de cet ordre trop rigide et a peu de respect à l'égard de ceux dont la droiture d'esprit est ennuyante et pathétique. Néanmoins, elle adore s'amuser au jeu de la corruption : s'immiscer dans un esprit droit et lumineux pour le rendre sombre et tortueux est pour elle la plus grande des jouissances, l'orgasme suprême.

Particulièrement impliquée dans la vie temporelle, Éris adore se présenter dans toute sa splendeur aux mortels. Elle ne se cache sous d'habiles déguisements que si la situation l'exige et qu'elle doit faire usage d'un corps particulier pour parvenir à ses fins. À cet effet, elle ne lésine pas sur les moyens employés et adore glisser dans l'esprit faible des mortels des idées séduisantes qui révèlent la nature profonde de chaque individu. Puisque Éris est profondément convaincue du potentiel que chaque mortel possède de porter le flambeau du chaos dans sa main toute frêle. C'est pourquoi elle adore aussi prendre sous son aile des mortels particulièrement aptes à catalyser le chaos pour les façonner et les modeler à son image. En outre, la déesse de la discorde n'a aucunes limites, s'amusant effrontément avec les mortels au gré de ses caprices divins. Et elle en a souvent.

Précisions


— Éris possède un grand pouvoir de suggestion et de persuasion. Sa voix magnifique est entendue par les mortels qui sont des réceptacles particulièrement ouverts à ses interventions. Elle a la capacité de voir en chaque mortel ses sombres envies, ses tourments secrets, ses désir inavoués et de les stimuler jusqu'à ce qu'ils prennent des proportions démesurées. Certains, par la force de leur esprit ou par les interventions des autres dieux, peuvent se dérober à son emprise, mais l'obsession insufflée par Éris demeure toujours à l'esprit de ceux qui ont été manipulés par ses soins.

— Détentrice d'une rare beauté, elle a dérobé l'apparence d'Hélène de Sparte, après avoir poussé son mari, Ménélas, à la poignarder, puis à s'immoler avec elle. En subtilisant la beauté de la Grecque, elle se mit Aphrodite à dos, puisque les traits d'une rare splendeur avaient été offerts en cadeau à la reine de Sparte (aussi fille de Zeus).

— Éris est une des rares divinités à ne pas avoir de temple ou de culte officiel lui étant dédié. Souvent associée par les mortels à un mal sans nom, rares sont ceux qui voient sa réelle valeur et l'importance de lui vouer un culte. Çà et là se trouvent des rassemblements de prêtresses ou de prêtres clandestins pratiquant leurs rites dans les temples des autres dieux (souvent celui d'Athéna ou celui d'Arès, son frère jumeau) ou dans des endroits isolés. Ceux qui font appel à elle par le biais de rites sombres sont souvent des mortels désirant une vengeance particulièrement macabre ou souhaitent accabler des tourments de la folie un rival trop puissant. Ceux qui lui font des offrandes sont récompensés par les services peu louables de la déesse qui réclame un prix excessivement lourd. Tous peuvent l'appeler en déposant une corbeille de pommes peintes en or sur l'autel d'un autre dieu ou d'une autre déesse. Mais un service en attire un autre et elle vous demandera, irrémédiablement, de condamner un innocent à recevoir les foudres de la discorde pour qu'elle accède à vos requêtes.

— Se montrant sous une apparence particulièrement désirable, elle attire les regards des hommes, mais leur donne rarement ce qu'ils attendent de ses charmes. Peu sont les mortels qui ont goûté à sa volupté, mais ceux qui l'ont fait ont dit ressentir toute l'ampleur de l'essence divine et malfaisante d'Éris.
 




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Éris
Originaire de : Olympe
Dn : 15086

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Éris

░   Jeu 5 Juil - 21:40   ░


 
 
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Chronologie


Temps immémoriaux : Naissance d'Éris, fille de Zeus et d'Héra. On l'associe dès son enfance à Nyx, déesse de la Nuit, et à Érèbe, dieu du chaos, puisque la fillette est sombre et perçue comme malveillante. Sœur jumelle d'Arès, elle développe de nombreux liens affectifs qui sont renforcés par leur amour mutuel de la guerre et des effusions de sang. Fascinée par les combats qu'inspire son frère aux hommes, elle le suit dans les batailles et passe des heures à s'émerveiller du carnage.

Temps immémoriaux : Elle enfante seule Ponos (la Peine), Léthé (l'Oubli), Limos (la Faim), Phonoi (les Meurtres), Makhai (les Combats), Dysnomia (l'Anarchie), Até (le Désastre), Algea (les Douleurs), Hysminai (les Mêlées), Androkatsiai (les Tueries), Nikea (les Querelles), Amphilogiai (les Disputes), Pseudoi Logoi (les Mots Menteurs) et Horkos (le Serment).

Temps immémoriaux : Crainte et méprisée par les autres dieux et déesses, elle se fait donner une caverne par Hadès, située dans les profondeurs des Enfers. Elle y érige sa demeure et est protégée en permanence par deux gardes.

Temps immémoriaux : Par de savants mots et subterfuges, elle incite Dyonisos à aller se battre contre Lycurgue. Empruntant les traits de Rhéa, elle part à la rencontre de Dyonisos sur un char tiré par des lions. Furieux que Dyonisos se trouve sur ses terres, Lycurgue le pourchasse, fait fuir les Ménades (accompagnatrices de Dyonisos) et coupe les vignes sacrées. Apeuré, le jeune dieu fuie le combat et est sauvé par Zeus qui punit le roi Thrace par l'aveuglement. Éris regarde la scène, satisfaite du sort réservé au monarque.

XIIème siècle avant J.-C. : Furieuse de ne pas figurer sur la liste des invités aux noces de la nymphe Thétis et de Pélée, fils du roi d'Égine, Éris décide d'instaurer le chaos et lance une pomme d'or du jardin des Hespérides sur laquelle est gravée la mention « Pour la plus belle. ». Trois déesses revendiquent le fruit d'or : Athéna, Aphrodite et Héra. Zeus est d'abord pressenti pour faire le choix, mais celui-ci ne veut s'attirer la foudre d'aucune déesse et décide de remettre la décision entre les mains d'un humain. Alors que personne ne réussit à trancher la question, on demande à Pâris, prince troyen, juché sur le mont Ida, de résoudre l'imbroglio. Charmé par les propositions des trois déesses (Héra lui promet la souveraineté sur tous les hommes, Athéna lui fait miroiter la victoire de la guerre et Aphrodite lui offre l'amour de la plus belle femme du monde), il opte pour donner la pomme de discorde à Aphrodite qui lui accorde l'amour d'Hélène de Sparte, considérée comme la plus belle femme du monde. Lorsque le prince se présente à Sparte pour réclamer son dû, il séduit et enlève la reine, déclenchant la Guerre de Troie. À ce moment, Éris se délecte des batailles, injecte bisbille et zizanie, semant mort et désolation sur son passage. Après la chute de Troie, Éris suit Ménélas et Hélène dans leur exil, bien décidée à subtiliser la beauté de la reine de Sparte. Lorsque le couple fait escale à Tauris, Éris pousse Iphigénie, fille d'Agamemnon et prêtresse d'Artémis, à sacrifier Hélène et Ménélas sur l'autel de la déesse de la chasse. Ils sont immolés à même le temple. Éris regarde les flammes lécher les corps inconscients des deux époux royaux de Sparte et emprunte les traits d'Hélène, qu'elle revêt encore actuellement.

450 avant J.-C. : Creusant le fossé entre la plèbe et le patriciat, Éris fait naître un sentiment d'injustice chez les plébéiens qui décident de faire sécession, réclamant la reconnaissance de l'assemblée de la plèbe. On frôle la guerre civile, mais les plans de Discorde échouent et les lois Valeriae-Horatiae viennent rétablir la situation.

431 avant J.-C. à 404 avant J.-C. : Elle nourrit l'animosité entre Sparte et Athènes grâce à la Ligue de Délos. Athènes étant devenue impérialiste, Éris révèle les mauvaises intentions de la cité-État athénienne et sa volonté de diminuer la puissance de Sparte. Aidée par son frère, ils orchestrent de vastes machinations pour déclencher les hostilités et avantager la Ligue du Péloponnèse (dont Sparte est la principale puissance). À la fin du conflit, la Ligue de Délos est dissoute.

399 avant J.-C. : Elle pousse les Héliastes à condamner Socrate sous trois chefs d'accusation : corruption de la jeunesse, impiété et introduction de nouvelles divinités dans la cité. Après le verdict de culpabilité, il boit la ciguë et meurt. Troublés, les Athéniens ne comprennent pas ce qui a poussé les juges à le condamner.

377 avant J.-C. : Éris nourrit à nouveau les revendications de la plèbe et les pousse à l'anarchie. Cette période trouble dure 10 ans pendant lesquels il est difficile de gouverner à Rome. La stasis se termine lorsqu'est entériné le plébiscite licinio-sextien, en 367 avant J.-C.

IIIème siècle avant J.-C. : Rome devient puissante et Éris sème le chaos en territoire italien. Elle pousse Syracuse à faire des conquêtes qui menacent les autres cités-États italiennes, donne à Pyrrhus (roi d'Épire) des idées de grandeur en lui insufflant le syndrome d'Alexandre le Grand, pousse Tarente à se révolter contre l'armée romaine, organise la résistance à Messina et pousse Carthage à se porter au secours des Mamertins, déclenchant la première guerre punique.
Entichée d'Hannibal, elle l'aide à ouvrir plusieurs fronts en territoire romain et inflige une cuisante défaite à Rome. Lassée par son « jouet » carthaginois, elle le pousse au suicide après la défaite durant la troisième guerre punique.

133 avant J.-C. : Éris se mêle de politique et pousse Tibérius Graccus à se présenter aux élections pour devenir tribun de la plèbe. Après avoir présenté des projets de lois qui désavantagent visiblement les patriciens au détriment du peuple, il se fait assassiner et son corps est jeté au Tibre. Déçue par les piètres performances de son protégé, Éris fait élire son frère, Caius, au même poste. N'étant plus amusée par l'esprit contestataire édulcoré de Caius, elle pousse certains sénateurs à organiser son meurtre. En 121 avant J.-C., il est assassiné avec 3000 de ses partisans. Extatique, Éris se baigne dans leur sang.

Ier siècle avant J.-C. : Elle prend le parti de Sylla et le place sous son aile. Après l'avoir poussé à franchir le Rubicon avec ses troupes, elle lui suggère de se débarrasser de ses ennemis politiques en faisant afficher des proscriptions sur les places publiques de Rome. Après une dictature flamboyante, elle lui accorde sa bénédiction et lui permet de finir ses jours paisiblement dans sa retraite de Cumes.

90 avant J.-C. à 80 avant J.-C. : Cette période est particulièrement riche en interventions de la part de la déesse de la discorde. Elle se promène à travers le monde pour semer zizanie et chaos, se délectant à outrance des souffrances qu'elle laisse dans son sillage. En 86 avant J.-C., elle s'intéresse à la jeune Livia Octavia Sestia et la pousse à faire condamner à exécution un esclave sous de fausses accusations.

79 avant J.-C. : Menacée par plusieurs dieux et déesses, qui n'apprécient pas qu'elle se mêle aussi impunément de la vie des mortels, elle s'exile aux Enfers et se distrait grâce aux tortures infligées par Hadès.

74 avant J.-C. : Ennuyée par l'atmosphère lugubre qui règne dans le monde d'en bas, elle décide de retourner sur l'Olympe pour reprendre sa juste place auprès des autres dieux. Bien décidée à ne plus se laisser intimider par ses confrères olympiens, elle tourne ses yeux intéressés vers la ville de Capoue, capitale de tous les vices.

Fait marquant


Je ne m’étais jamais senti aussi enivré. La douce caresse de la main du pouvoir me frôlait la joue, explosait en moi dans un torrent de sensations merveilleuses et d’émotions éclatantes. Jamais je n’avais perçu la netteté des objets qui m’entouraient, la clarté de la lumière du jour et les grains de poussière, virevoltant entre deux pans d’ombres, avec autant d’acuité. Quand je quittai le Sénat, grossi de l’imperium pro-consulaire, j’étais un homme nouveau, un homme ivre et enfiévré par la délicate étreinte de l’autorité. Omnipotent, je me sentais comme un dieu-vivant, arpentant les rues de Rome, le sceptre des sept rois entre mes mains puissantes, le regard levé au ciel en une louange à la déesse qui m’avaient délivré ce cadeau. Ma toge rougie par le pourpre léchait les dalles du Capitole alors que je me dirigeais d’un pas leste et engagé vers le temple d’Arès, compagnon de ces dernière décennies, où je m’évertuais à être un brillant général, afin de briguer un jour l’escalier de marbre immaculé du Sénat, le troquant contre les chemins de boue et les broussailles de la campagne italienne. Si le dieu de la guerre avait suivi mes pas comme une ombre, ce n’était pourtant pas sa bénédiction que je cherchais assidument, mais bien celle de sa sœur jumelle, la malaimée Éris, déesse de la discorde. Depuis que j’avais posé cette corbeille de pommes d’or sur l’autel de Mars, je m’étais attiré ses faveurs : deux fois elle m’était apparue en rêve, me susurrant à l’oreille des instructions claires et efficientes, alors que j’étais bercé par ses bras à la peau luisante comme la surface d’un diamant. Ses longs cheveux de jais avaient laissé leur parfum enivrant sur ma couche, doux stigmate de sa sombre bénédiction, et ses yeux clairs, d’un violet à la profondeur inégalée, avaient laissé leur empreinte sur mon âme, tare indélébile de ma conscience déchue. Mes sandales foulaient le sol sacré du temple d’Arès, alors que mes yeux se posaient, intimidés, sur les draperies et tentures aux couleurs de deuil. Les teintes sanguines étaient chargées de la saveur de la guerre, le marbre de jais, chargé de celle de la dissidence et du meurtre. Une impression de lourdeur incommensurable me déformait les épaules, me forçant à courber l’échine devant la grandeur des deux jumeaux guerriers. Il me fallait en finir avec la faveur demandée à Éris, à la lueur d’une chandelle, unique phare dans la nuit sans lune. Arrivé à la hauteur de l’autel, je fit un signe à une prêtresse qui s’engouffra dans une des alcôves pour en revenir, quelques secondes plus tard, avec une esclave dont j’avais fait l’acquisition dans la matinée et que j’avais laissée au temple avant de me rendre au Sénat. L’esclave avait une peau sombre et des yeux clairs. Elle m’avait coûté trente deniers, une somme fort considérable pour l’achat d’une esclave, surtout femelle. Résigné à jeter un peu d’argent au Tibre pour honorer ma promesse, je la fis s’agenouiller devant l’autel sur lequel avaient été déposées des pommes de discorde. Apeurée face à l’inconnu, l’esclave tremblait dans sa tunique trop grande. Je dégainai ma dague et, d’un geste vif, lui trancha la gorge, orientant les flots sanguins sur la corbeille remplie de fruits d’or. Colorés par le sang de l’esclave, les pommes envoyaient un étrange contraste, celui de l’or et du carmin, mélangés dans un amalgame magnifique. Satisfait, je poussai un soupir de délivrance et senti l’ambiance devenir plus légère, éthérée. Éris avait accepté mon offrande. Heureux de voir enfin se tourner la page de ce chapitre obscur, je tournai les talons et quittai le temple, sans même un dernier regard sur le cadavre exsangue qui gisait sur l’autel d’Arès.

Les rues de Rome étaient bondées. Des jeux avaient été organisés au cirque et la plèbe convergeait vers un même point, comme des nécrophages sur un cadavre pourrissant au soleil. Pour ma part, j’allais en sens inverse, me frayant un passage avec difficulté. Le flot humain venait à peine de se tarir lorsque je vis les soieries orientales se dévoiler sous mes yeux, alors que je marchais d’un pas décidé vers la maison close la plus réputée de tout Rome. Comme j’avais coutume de le faire, j’étais passé dans la matinée pour avertir de ma visite et le tenancier avait fait préparer la plus belle beauté orientale, une Perse aux yeux de charbon et aux lèvres sulfureuses qu’on nommait Ankha. Je la trouvai donc dans la pièce habituelle dont les murs étaient toujours revêtus de soieries lavande et de broderies argentées. La couche de soie crème avait connu plusieurs ébats languissants, mais peu de clients, puisque l’alcôve m’était entièrement échue. Nue au centre du lit, mes yeux écarquillés furent grandement surpris de ne pas reconnaître la peau matte, assombrie par le soleil, de la belle orientale, mais furent encore plus charmés par la blancheur iridescente de celle dont la nudité s’épanouissait sous le contraste tranchant d’une longue chevelure d’ébène. Ses yeux violets, je les reconnus immédiatement et mon cœur se serra, affolé. Discorde. Alors que la salive se faisait abondante et de plus en plus épaisse, je pus sentir la course effrénée de mes hormones viriles se frayer un chemin jusqu’au centre de mes plaisirs. Éris, déesse de la discorde, offerte à moi sur une couche imprégnée de son parfum indescriptible, plus divin qu’humain, plus éthéré que la quintessence elle-même. Mes dents se serraient inexorablement sur ma lèvre inférieure, mes mains agrippaient fermement ma toge, de peur qu’elle ne se dérobe sous son regard acéré. Un sourcil levé, un sourire indécent, une flamme malveillante l’éclairaient. Elle était magnifique, la splendeur incarnée. J’osai poser mes yeux sur ses seins, les laisser descendre jusqu’à son ventre à la teinte adamantine. Ses cheveux se perdaient entre ses cuisses, dissimulant à mon regard d’homme son mont de Vénus. Un doigt levé, elle me fit signe de la rejoindre et je m’empressai, poussé par l’adrénaline, à quitter mes habits et à m’élancer sur le lit, posant ma main famélique sur sa hanche gracile. Quand je touchai sa peau, il me sembla que le grain était raffiné, lisse et délicat, aussi fin qu’une fleur, mais aussi résistant que le plus solide des métaux. Froide, sa carnation était aussi immaculée et brillante, comme si des centaines de pierres précieuses couraient sous son épiderme comme des gisements de diamants. Alors que mes yeux couraient sur son corps d’une beauté irréelle, elle mit ses mains sur ma nuque et m’attira à elle, me prodiguant un baiser qui me couvrit de frissons. Nauséeux, je sentais la piqûre lancinante de sa puissance décuplée par sa divinité. La crainte s’était insinuée en moi comme le froid humide de l’hiver apennin. La peur était tranchante et douce à la fois, mordant chaque centimètre de mes épaules et de ma nuque. Elle suspendit ses lèvres à quelques millimètres de mon oreille, sa voix intimidante et féminine me soufflant :

— « Tu croyais que c’était suffisant ? »

Je sentis mon corps se désarticuler, mes doigts se crisper sur sa peau de pierre et mes yeux défaillir dans leurs orbites. Littéralement ravagé par l’incertitude et la terreur, je me maudis d’avoir cru que cette offrande serait suffisante, d’avoir voulu la duper et lui tendre un piège. En un éclair, elle m’avait plaqué sur le lit, se retrouvant à califourchon sur mon corps tendu de frissons. Avec la même expression carnassière, elle avait posé une main sur mon cou, serrant doucement ses doigts jusqu’à me faire paniquer. L’oxygène se faisait rare et mon œsophage brûlait, littéralement incendié par sa poigne. Elle se pencha sur moi, poupée désarticulée entre ses mains animées par une force divine venue d’un autre monde.

— « Un autre patricien cupide et avare…Tu fais dans l’originalité, Pro-consul… »

L’ironie était patente et m’explosait au visage dans une symphonie de terreur. J’aurais du pressentir le danger en la voyant étendue sur la couche, véritable cadeau empoisonné qui m'était destiné. Malgré l'emballage magnifique, je sentais les exhalaisons venimeuses qui filtraient à travers la boîte et qui s'enfonçaient dans ma gorge comme des tentacules avides. Totalement pétrifié par la peur de mourir et tétanisé par le manque d'oxygène, j'émis un gargouillis indicible. Sa poigne se fit plus douce, moins ferme et l'air recommença à affluer, gonflant mes veines de leur douce embrassade. Plus capiteux que le meilleur des vins qui m'avait été donné de boire. La gorge toujours serrée et les cordes vocales broyées par sa main blanche, je réussis, tant bien que mal, à articuler ma réponse :

— « Je…je vous donnerai ce que vous voulez…Laissez-moi vivre, pitié ! »

Je sus que l'expression acérée qu'elle arborait me hanterait toute ma vie à partir de ce moment. J'eus un haut-le-cœur alors que je l'entendais formuler sa demande, aussi inexorable que la fuite du temps et aussi dure que le grès.

— « Non…non. On ne se joue pas de moi comme ça, petite larve en toge. Les termes du contrat étaient clairs : je tire les ficelles de ces imbéciles sénatoriaux et tu me fais une véritable offrande. Viens-tu d'un autre monde, créature mortelle ? »

Je ne sus quoi répondre. Devant des paroles aussi corrosives, je ne pus que bredouiller :

— « Non, je viens de Rome. »
— « Alors tu dois savoir qu'il en coûte plus que trente deniers pour s’acquitter de tes dettes envers la déesse de la discorde… »

Alors que je m'aprêtais à subir les foudres de mille tempêtes, elle colla ses lèvres aux miennes. Ce baiser faisait irradier en moi de bien différentes sensations, maintenant. Le goût infect et amer du spectre de la couardise me revenait en bouche, me brûlant l'œsophage alors que sa langue venait glacer la mienne et que ses mains me lacéraient le dos. Lorsqu'elle mit fin à cette étreinte, nous avions quitté le bordel et nous étions étendus sur une toute autre couche, cramoisie, cette fois. En quelques secondes, j'avais scruté la pièce et compris que je me retrouvais dans ma propre demeure, couché sur ma propre couche. Je retins mon souffle, inquiet. Mes tempes étaient assaillies par un bruit sourd, celui, affolé, de mon cœur qui tambourinait dans ma poitrine, défonçant presque ma cage thoracique. Je posai mes yeux sur son visage, ne sachant trop si elle avait lu en moi et compris que je savais où elle voulait en venir. Sans doute pouvait-elle percevoir chaque veine se remplir et se contracter, respirer à même mon épiderme l'air que mes poumons avalaient et saisir, en un contact, toutes mes pensées, tous mes souvenirs, toutes mes craintes. Mon regard s'embua. Alors que mes lèvres se serraient sous l'effet de mon impuissance. Je sus qu'elle savait exactement ce que j'avais en tête quand je la vis sourire et que je perçus, derrière le rideau de ses prunelles, ses intentions.

— « Toutes les pensées se mêlent dans ta tête, je n'aimerais pas y être. »
— « Je vous en prie, reprenez votre présent. Je n'en veux plus. »

Elle posa son index sur mes lèvres, m'intimant de me taire.

— « Il est trop tard. As-tu réellement cru, un seul instant, m'avoir dupée, moi ? N'oublie jamais, mortel, que personne n'échappe à mon courroux. Pas même les dieux. Alors, si tu n'as pas été capable de me fournir un sacrifice digne de ce nom, tu m'offriras ce que tu possèdes de plus précieux... »

Littéralement pris de panique, je cherchai en vain une solution pour me soustraire à son emprise, mais n'en trouvai aucune. Désarmé, je sanglotais comme un lâche, toujours soumis à sa poigne.

— « Je vous en prie, ne faites pas de mal à ma femme ! Elle n'a rien à voir là-dedans. »

Éris étira les lèvres, dévoilant ses dents lactescentes.

— « Il me sera difficile de faire du mal à ta femme, puisqu'elle est déjà morte. L'esclave noire que tu as acheté au marché ce matin pour la sacrifier sur l'autel de mon frère, tu te souviens ? »

Déjà tourmenté par les tourments, je ne pus m'empêcher de hurler de rage. Cette pute avait osé ! Je tirai mon poignard de son fourreau, mais fut désarmé en quelques secondes. Arrogante, elle se pencha près de moi, son sourire me déchirant jusqu'au plus profond de moi-même.

— « Elle était facile à convaincre, un esprit si malléable. Un habile subterfuge pour la déguiser et hop ! Voilà que son propre mari la sacrifie pour une autre femme. »

Elle posa ses lèvres sur les miennes alors que la douleur lancinante d'une rage incontrôlable me dévorait les entrailles.

— « J'espère que j'en valais le coup... »

J'eus à peine le temps de crier son nom que son image s'était évanouie, laissant de vagues fumerolles violines frôler mon corps. Six fois je tentai de mettre fin à mes jours après ce tragique événement. Mais le poignard, les tumultes de l'eau et le rasoir rocheux des falaises n'y faisait rien. J'étais condamné à vivre jusqu'à ce qu'elle décide de lever la malédiction. Maintenant bien au fait de ce qu'était le génie maléfique d'Éris, je sais que ce ne sera pas pour bientôt...


[Un petit bonus pour notre Livia nationale ]

Spoiler:


 




Fléau de l'Olympe
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Éris
Originaire de : Olympe
Dn : 15086

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Éris

░   Lun 9 Juil - 21:46   ░


 
 
Ψ   Éris ou la Pomme de Discorde   Ψ
Sortez le champagne, j'ai terminé ma fiche ! fou

Il est encore temps de fuir Capoue...ou de m'enfermer avec les Titans.

Bref, bonne lecture !
 




Serpent mystique
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Livia Octavia Sestia
Originaire de : Rome
Dn : 7530
Domina de : Ioanna

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Livia Octavia Sestia

░   Mer 11 Juil - 15:36   ░

https://liro.forumactif.fr/  

 
 
Ψ   Éris ou la Pomme de Discorde   Ψ
Je ne sais quoi dire... si tu n'avais pas incarné un dieu, j'aurais qualifié ta fiche de divine mais l'adjectif semble là bien loin de la réalité. Tu as su créer une Eris parfaite, comme beaucoup l'attendaient et l'imaginaient et je sens déjà que tu vas faire des ravages à Capoue... j'en ai très hâte.

Pour ce qui est de ta réaction à chaud je dois dire que je plante totalement... alors je vais me lancer en balbutiant, en me cachant derrière un sac et en priant pour que ça fasse l'affaire. Et oui, elle sera liée à mon personnage.

Admettons que Livia ait été adoucie par un autre dieu, qu'elle ait retrouvé un peu d'innocence et de douceur qui caractérisent les mortels que tu méprises. Elle était ton jouet, elle aurait pu devenir machiavélique à ton image et te servir mieux que quiconque mais voilà, elle t'a été dérobée. Que fais-tu ? Choisis-tu un autre pantin ou décides-tu de la ramener de force dans tes bras ? Et comment t'y prends-tu ?
 




Fléau de l'Olympe
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Éris
Originaire de : Olympe
Dn : 15086

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Éris

░   Mer 11 Juil - 16:39   ░


 
 
Ψ   Éris ou la Pomme de Discorde   Ψ
Oooooh ! Merci, tu me fais trop d'honneurs avec tous ces compliments ! aww

Maintenant, la réaction :
Éris est ce qu'elle est : elle adore particulièrement introduire la corruption, le doute et la dissidence à l'intérieur d'un esprit trop pur. Si Livia a été sa protégée, c'est qu'il y a quelque chose à faire avec elle, c'est qu'Éris sait qu'elle peut la modeler à son image, la façonner…Si Livia en venait à retourner dans le droit et ennuyant chemin d'un dieu pathétique, elle trouverait d'autant plus jouissif de la détourner d'un autre culte et de l'arracher aux mains d'une autre déité.

Il est fort probable qu'elle montre à Livia à quel point la déesse de la discorde est nécessaire et inégalable pour arriver à ses fins. Elle monterait probablement un habile subterfuge pour forcer Livia à revenir dans ses bras.
Elle pousserait Livia à se mettre dans une situation embarrassante : elle s'arrangerait pour répandre la rumeur d'une nuit endiablée avec un influent citoyen romain déjà marié et désignerait comme coupable de l'épanchement des rumeurs la femme cocufiée de ce même citoyen romain. Éris manipulerait l'esprit de cette femme pour qu'elle se fasse un plaisir de détruire la réputation de Livia par tous les moyens. Acculée au mur et profondément embarrassée et dérangée par les rumeurs de briseuse de ménage qui lui collerait à la peau, Éris lui apparaîtrait enfin pour lui offrir sur un plateau d'argent la solution à tous ses problèmes. Évidemment, elle se débarrasserait de son pantin (la femme cocufiée) avec brio, obligeant Livia à reconnaître la nécessité de rester dans le giron protecteur de la déesse de la discorde.

Alors, tu en penses quoi ?
 




Serpent mystique
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Livia Octavia Sestia
Originaire de : Rome
Dn : 7530
Domina de : Ioanna

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Livia Octavia Sestia

░   Mer 11 Juil - 16:44   ░

https://liro.forumactif.fr/  

 
 
Ψ   Éris ou la Pomme de Discorde   Ψ
Ahahaha mon di... ma déesse plutôt, je suis stupéfaite de tant de méchanceté et d'habileté d'esprit, tu es vraiment parfaite fou ma pauvre Livia serait folle de s'abandonner à la douceur et à la gentillesse, je vais tâcher de la garder sous l'égide protecteur de ton frère et de la rendre éternellement plaisante à tes yeux !

Tu es validée, j'te donne tes 15k dn et ta jolie couleur canari, félicitations luv
 




Fléau de l'Olympe
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Éris
Originaire de : Olympe
Dn : 15086

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Éris

░   Mer 11 Juil - 16:48   ░


 
 
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Capoue Weather Chanel :

Attention, nous souhaitons vous avertir qu'il y a présentement, dans la ville de Capoue, une veille d'orages violents causés par la déesse de la discorde.
Soyez patients et enfermez-vous à double-tour, puisque personne n'est à l'abri d'une telle tempête !

* Out *

Merci Livia-ma-mortelle-préférée-bénie-entre-tous ! Je te promets que tu ne regretteras pas de rester sous mon aile !

Pour tous les autres : gare à vos fesses ! diab
 




Vivi le Violeur de Déesse
Servilius Pius Daemascus
Originaire de : Rome
Dn : 763
Dominus de : Skilas, Varinia & Titus

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Servilius Pius Daemascus

░   Mer 11 Juil - 19:59   ░


 
 
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Éris a écrit:
Capoue Weather Chanel :

Attention, nous souhaitons vous avertir qu'il y a présentement, dans la ville de Capoue, une veille d'orages violents causés par la déesse de la discorde.
Soyez patients et enfermez-vous à double-tour, puisque personne n'est à l'abri d'une telle tempête !

*en innocent qu'il est, Servilius sort et se positionne les jambes écartées et les bras dans les airs, laissant la pluie le tremper de la tête aux pieds* Eris is in the house, bitches! diab

pompom

 




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Éris
Originaire de : Olympe
Dn : 15086

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Éris

░   Mer 11 Juil - 21:18   ░


 
 
Ψ   Éris ou la Pomme de Discorde   Ψ
Servilius Pius Daemascus a écrit:

*en innocent qu'il est, Servilius sort et se positionne les jambes écartées et les bras dans les airs, laissant la pluie le tremper de la tête aux pieds* Eris is in the house, bitches! diab

pompom


ahoy

Je vais changer ta vie.
 




Vivi le Violeur de Déesse
Servilius Pius Daemascus
Originaire de : Rome
Dn : 763
Dominus de : Skilas, Varinia & Titus

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Servilius Pius Daemascus

░   Mer 11 Juil - 22:03   ░


 
 
Ψ   Éris ou la Pomme de Discorde   Ψ
fou

Mais j'ai peur que ce soit plus en mal qu'en bien machiavel
 




Invité

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Invité

░   Jeu 12 Juil - 6:18   ░


 
 
Ψ   Éris ou la Pomme de Discorde   Ψ
Bienvenue Eris.
 




Invité

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Invité

░   Ven 13 Juil - 8:12   ░


 
 
Ψ   Éris ou la Pomme de Discorde   Ψ
Amuses toi bien à changer des vies chère déesse!

*s'en va vite avant qu'elle ne s'attaque à la sienne*
 






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